Édouard Philippe vient d’être nommé administrateur du groupe informatique ATOS, qui compte 110.000 salariés. Ce pantouflage mérite quand même un petit décryptage, car il consacre le triomphe de ce capitalisme de connivence, très français, où les managers qui n’ont créé aucune entreprise s’échangent les postes de direction dans une pure logique de réseau et d’entre-soi. Édifiant sur l’état de notre technostructure…
18 septembre 2020